

NOS ENGAGEMENTS
L'enseignement une priorité.
L’EDUCATION NATIONALE: LE FIASCO BLANQUER
1883 suppressions d’emplois dans les collèges et les lycées, dans la continuité des politiques menées par Jean-Michel Blanquer depuis 2017. Une politique inacceptable alors même que les effectifs augmentent et qui devient irresponsable alors même que la rentrée 2021 ne sera pas normale puisqu’elle arrivera après une année scolaire encore chamboulée par le Covid-19. Augmentation des effectifs, suppression des options…les établissements sont nombreux à refuser cette politique d’austérité pour les collèges et les lycées. Après la grève du 26 janvier 2021, tour de France des mobilisations en cours et aperçu des conséquences concrètes de la politique de Jean-Michel Blanquer. Mais qui qui est vraiment Jean-Michel Blanquer, inconnu avant sa nomination comme ministre de l’éducation en mai 2017 ? Qui est celui que Macron met en avant, qui est le seul des ministres à être passé à "L’émission politique" en prime time ? Jean-Michel Blanquer puise son inspiration dans les cercles patronaux, il a participé aux politiques de droite des Chirac-Sarkozy, son programme est un mélange d’autoritarisme pédagogique et d’assujettissement de l’école au patronat. Sous une volonté affichée de pragmatisme, Jean-Michel Blanquer défend une vision traditionnelle de l’école qui ne s’intéresse ni aux inégalités scolaires, ni à la mutation écologique, ni à la transition numérique. La politique de Blanquer comme avatar de la logique libérale, comme l’expression d’un néo-libéralisme mondialisé : un discours à la mode qui permet d’expliquer sans qu’il soit nécessaire d’argumenter longuement les reformes annoncées ou mises en œuvre depuis plus de deux ans à l’Education nationale. Réforme du bac, de la formation et du métier des enseignants, instruction obligatoire à 3 ans etc : autour du ministre, toute une équipe s’attacherait, dans l’ombre, à donner corps aux préconisations de la Banque mondiale, de l’OCDE, de l’UE, visant à réduire le plus possible l’intervention de l’état, à en transférer les attributions au « marché », pour, finalement, faire du savoir une marchandise comme les autres.
Loi sur l’école « de la confiance » (sic), réforme du bac, instructions renforcées pour le primaire : les décisions emblématiques prises depuis deux ans et demi, loin de « libéraliser » le système, ont surtout pour effet d’en accentuer la dimension bureaucratique et étatique, d’autant plus qu’elles n’ont fait l’objet d’aucune concertation sérieuse avec les intéressés. L’obligation d’instruction pour les 3-6 ans (même si elle était déjà effective depuis de nombreuses années) ou de formation pour les 16-18 ans est dans la droite ligne de l’état éducateur héritée du 19e siècle (en bien comme en mal). Quel meilleur exemple d’un contrôle accru de l’administration que les épreuves communes dites « de contrôle continu » (E3C), mesure phare de la réforme du bac, qui dénature le principe même du contrôle continu pour renforcer celui du ministre sur la marche de l’enseignement ? Ou encore la publication par le ministère d’un guide officiel pour enseigner la lecture et l’écriture au CP et son corollaire, la multiplication des évaluations normatives en primaire ? La détestation de la liberté pédagogique affichée par Blanquer, le poids accru des bureaux et d’une hiérarchie toujours plus pesante peuvent difficilement passer pour la marque d’un libéralisme décomplexé. Quant à l’autonomie des établissements, élément de langage mis en avant dans les discours plus que mis en œuvre, il peine à dissimuler sa véritable fonction : soumettre encore davantage les enseignants à l’autorité d’un chef d’établissement lui-même toujours plus soumis à l’autorité centrale… Toutes les réformes mises en œuvre par Jean-Michel Blanquer depuis trois ans et demi sont un échec. Il est considéré à l’unanimité par la communauté éducative comme un très mauvais ministre, bien pire que Claude Allègre, c’est dire ! Il avait promis de mettre en place « une école de la confiance », mais c’est plutôt la défiance qu’il a installée par son autoritarisme, son absence de concertation, l’écrasement des initiatives. Blanquer a voulu casser les filières, en mettant en concurrence les disciplines. Résultat des courses : il a renforcé la hiérarchie des matières. Les maths sont toujours choisies par les meilleurs, les autres font des choix par défaut. Il vient par ailleurs d’annoncer une réforme, très inquiétante, de l’éducation prioritaire. Fini le zonage décidé au niveau national, en fonction de critères précis. Désormais, les recteurs passeront des contrats avec les établissements avec des objectifs à atteindre. Que se passera-t-il si un établissement n’y arrive pas, si le contrat n’est pas rempli ? On lui retirera les moyens ? Il y a là une logique de pression intolérable. Jean-Michel Blanquer a un discours très habile. Il parle de confiance, de lutte contre les inégalités. Mais, ce ne sont que des mots. En réalité, il a une obsession : transformer l’école pour la faire coller à la logique de l’entreprise. L’Éducation nationale va donc serrer la ceinture à la rentrée prochaine. Malgré une augmentation à venir du nombre d’élèves dans les collèges et les lycées, le ministre Jean-Michel Blanquer a annoncé des suppressions de postes conséquentes, 1883 postes en septembre 2021 à l’heure où de nombreux enseignants dépriment jusqu’à renoncer à leur passion d’enseigner en raison de la multiplication des classes surchargées.
Un niveau scolaire inquiétant de la France placée entre le 20e et le 26e rang des 79 pays présents aux enquêtes de l'OCDE, les inégalités scolaires parmi les plus fortes de l'OCDE, la violations récurrente de la laïcité devant un Président de la République consultant des « représentants des cultes et d’associations laïques » auquel il convient de rappeler qu’une République laïque, puisqu’elle « ne reconnaît aucun culte » (art. 2 de la loi de 1905), ne saurait admettre que ces cultes aient des « représentants », l’accompagnement scolaire insuffisant des handicapés dont l’inclusion scolaire des enfants trisomiques touchant environ un enfant sur 2000, l’insécurité dans les établissements scolaires dont la violence entre élèves mais aussi envers les enseignants, la démotivation des enseignants liée aux mauvaises conditions et aux heures de travail dépassant parfois 40 heures par semaine, le manque de collaboration entre enseignants, les comportements perturbateurs et l’hétérogénéité des élèves, le manque de soutien des parents, les réformes permanentes contre l’enseignant, le favoritisme de certains enseignants et des salaires de misère accusant une baisse des salaires de 21% depuis 1982, tels sont les points essentiels urgents à traiter pour rétablir le désordre social en pleine hégémonie dans l’éducation nationale.
LE COVID-19 & L’ ENSEIGNEMENT: DES AUTOTESTS URGENTS
Le fiasco de l’exécutif est sans appel. Les protocoles sanitaires renforcés sans cesse inefficaces, les deux confinements et les couvre-feux insupportables et incohérents démontrent depuis un an une gestion irresponsable de la crise sanitaire par l’état macronique avec la propagation de la pandémie de COVID dont des contaminations en flêche dans les écoles, collèges, lycées et universités de l’Hexagone. Le « totem » du maintien des écoles ouvertes que le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer n’a cessé d’exhiber sans aucune modestie depuis six mois devant nos voisins européens a littéralement volé en éclat jusqu’en éclat de rire avec la nouvelle fermeture des écoles le 06 avril 2021 pour l’ensemble du pays et ce, après s’être déjà couvert de ridicule sur les réseaux sociaux en février dernier par une démonstration de danse loin d’être polovtsienne réalisée de surcroît dans une conjoncture sanitaire mondiale grave sans évoquer les suicides en France des étudiants poussés à bout dans leur détresse pour n’avoir pas été écoutés par le gouvernement depuis le début de l’épidémie. De nombreux élèves, parents et enseignants ont été contaminés à ce prix dont certains décédés depuis. Le laxisme et l’arrogance d’un chef d’état sans aucun mea culpa pour son électorat et les erreurs commises par une équipe d’amateurs se déresponsabilisant tous les 15 jours derrière des statistiques d’épidémiologistes et des conseils de défense de scientifiques trahissant des mensonges d’état et des lacunes politiques lourds de conséquences pour la sécurité sanitaire mais aussi pour l’économie d’un pays qui ferme ses commerces et s’endette davantage chaque jour ne sont plus tolérables. L’acceptabilité des mesures gouvernementales liberticides de la part d’un peuple résigné à se jeter sur des promesses de vaccins jamais respectées dans l’espoir de retrouver une vie normale méritait en priorité sa protection sanitaire à commencer par celle de nos élèves et de nos enseignants, ce que les gouvernants de l’improvisation n’ont pas su faire en mettant par conséquent en danger la vie d’autrui. "C’est la solution la plus adaptée pour freiner le virus tout en préservant l’éducation et donc l’avenir de nos enfants", estime le président décrétant une seconde fermeture des écoles lors de son allocution du 31 mars 2021. Cette décision devenait incontournable avec la montée des taux d'incidence. Contrairement à ce qu'Emmanuel Macron a dit, le taux d'incidence des 10-19 ans est plus élevé que la moyenne nationale. Et ceux des jeunes d'âge scolaire augmentent nettement plus vite que le reste de la population. Depuis la mise en place du nouveau protocole, le 27 mars, la règle de la fermeture dès le 1er cas de covid dans les 19 départements les plus touchés par l'épidémie a entrainé une inflation rapide des classes fermées. Dans l'académie de Versailles le Snes comptait 460 classes fermées, Créteil 751, Lille 206 pour le seul second degré. A Paris 850 classes du 1er degré sont fermées soit 249 de plus en 24 heures et près de 500 en 48 heures. A cela s'ajoutent e 24h 218 classes du 2d degré, selon la Mairie de Paris. Dans la journée du 31, la maire de Paris a demandé la fermeture des écoles. L'apparition du variant anglais, qui domine maintenant l'épidémie, a totalement changé la donne. Beaucoup plus contagieux, plus mortel il s'attaque aux jeunes comme aux plus âges indifféremment. L'époque où les scolaires sont moins contaminés et contaminants est révolue et on savait depuis fin décembre que ce variant dominerait très rapidement le territoire national. Depuis le début de l'année on se trouve dans le cas classique des pandémies grippales, étudié en 2012 sous l'angle des fermetures d'école, par le Haut Conseil de Santé Publique. Ce que montre l'étude c'est que les enfants sont bien des auxiliaires très actifs de la pandémie. "Les enfants jouent un rôle particulièrement important dans la transmission de la grippe ; ils sont plus réceptifs à l’infection que les adultes, sont responsables de plus de cas secondaires dans les foyers que les adultes, ont un portage viral plus important et prolongé, « maîtrisent » beaucoup moins leurs sécrétions respiratoires, et sont en contact étroit avec les autres enfants à l’école, favorisant ainsi les transmission", écrit le HCSP. Fermer toutes les écoles est-il efficace ? Il y a d'autres réponses, la plus efficace étant la vaccination. Mais le gouvernement s'est avéré incapable d'obtenir les doses de vaccin nécessaires faisant de la France un des pays où le taux de vaccination est le plus faible. Ce que dit le HCSP c'est que "l’impact de la fermeture des écoles ne concerne pas que les enfants d’âge scolaire : 66 % des cas évités sont hors du groupe d’âge scolaire (qui représente 20 % de la population)". Fermer les écoles c'est diminuer le risque de propagation dans l'ensemble de la population. Du moins si cette fermeture arrive au bon moment, ce que Jean-Michel Blanquer a refusé de faire jouant ainsi avec la santé des enseignants, des employés administratifs, des agents de service, des élèves et donc de leurs parents.
Mais la fermeture de nos écoles pour être efficace doit être accompagnée. C'est là qu'intervient la "continuité pédagogique". Si le ministre la présente comme une exigence éducative, elle a aussi son utilité sanitaire. Si les enfants ne sont pas occupés par des travaux scolaires ils vont se réunir et continuer à transmettre la maladie. Cela risque d'être le cas du 12 au 26 avril. Mais l'Ecole est elle vraiment prête à assurer un enseignement à distance ? Les élèves sont ils tous capables de le recevoir ? Depuis mars 2020 seulement quelques milliers d'ordinateurs ont été distribués sans rapport avec les besoins d'une partie des élèves. L'institution n'a pas prévu de donner des accès Internet. Rares sont les établissements qui ont pu trouver le temps pour concevoir de véritables plans de continuité pédagogique et les faire découvrir aux élèves. Comme en mars 2020, presque partout on va recommencer à improviser en fonction des outils connus par chaque professeur en espérant qu'ils fonctionnent. Le repérage des élèves en difficulté n' pas été fait partout loin de là. Ne parlons pas de la formation des enseignants au suivi à distance. Les enseignants n'ont même pas de consignes claires sur les finalités de la continuité. S'agit il de continuer à avancer dans le programme ? Ou de garder le lien avec les élèves ? Aussi ce 31 mars, avec la fermeture, tout le monde perd. D'abord les élèves qui se retrouvent dans une grande incertitude pour leurs enseignements. Ils le sont aussi pour les examens. Pourra t-on vraiment maintenir le bac et le brevet tels qu'ils sont prévus ? Les épreuves en présentiel pourront elles avoir lieu ? Les élèves seront ils préparés au Grand Oral ? Quand rattraperont ils l'épreuve d'E3C1 quand elle n'a pas eu lieu, puisque Jean-Michel Blanquer s'est obstiné à la faire passer à ceux qui n'ont pu le faire l'année dernière ? Les enseignants aussi se retrouvent dans l'incertitude. Une certaine presse a déjà commencé à les déclarer en vacances. En fait ils sont dans l'incertitude des outils et des objectifs qu'ils pourront utiliser. Ils doivent basculer dans un nouveau mode, avec moins d'inconnues qu'en 2020 mais avec uen réorganisation complète de leur travail et l'inquiétude de perdre des élèves. Les parents sont bien sur affectés. A nouveau ils vont devoir accompagner de plus près le travail de leurs enfants, du moins pour ceux qui le peuvent. A nouveau on leur demande à la fois de télétravailler et de laisser leurs enfants suivre leurs cours à distance, une situation impossible. Et à nouveau ils n'ont eu que 48 heures pour trouver la solution. Jean-Michel Blanquer avait fait de l'ouverture des écoles un véritable dogme et le président de la République lui donne tort pour la seconde fois. C'est que la démonstration vient d'être faite que sa politique a échoué. Alors pourquoi maintenir Jean-Michel Blanquer comme ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports pour des erreurs qualifiables de mise en danger de la vie d’autrui à l’instar de celles commises par le ministre de la Santé Olivier Véran ?
Le dogme de la faible circulation du virus dans les établissements, le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a refusé toutes les mesures qui auraient pu en réalité réduire la pression épidémique comme il a refusé la généralisation de demi groupes dans les collèges y compris dans les départements où le virus est très présent partout. Il a transformé la "demi jauge" décidée par le Premier Ministre Jean Castex dans les lycées en une demi mesure n'empêchant pas le brassage des élèves imposé par sa réforme des lycées. Il a même pris la mesure provocante de réouverture des gymnases. Rien de sérieux n'a été fait pour limiter vraiment les risques dans les cantines. Rien n'a été entrepris pour améliorer l'état sanitaire des établissements ou permettre une vraie aération. Les tests ont été lancés au compte gouttes à la différence de certains pays qui testent tous les élèves chaque semaine. Les élèves n'ont même pas eu droit à des masques gratuits et les professeurs doivent payer s'ils veulent être testés ! On a vu les résultats de cette politique dans les économies réalisées en 2020 par le ministère. Permettre de vrais demi groupes aurait pu être envisagé avec le recrutement d'enseignants. En fait l'Education nationale n'a rien anticipé en 2020 et pas plus en 2021. « Nous avons donc je le crois bien fait" s'est félicité Emmanuel Macron le 31 mars 2021. Ce n'est pas le cas pour l'Education nationale et ce n'est probablement pas plus vrai en général. Le président annonce une grande campagne de vaccination. " Une stratégie de vaccination spécifique sera par ailleurs prévue pour toutes les professions les plus exposées, en particulier nos enseignants", a t-il déclaré. Il conviendrait que des précisions soient données rapidement sur ce point. Avec le nouveau variant des enseignants non vaccinés non seulement prennent beaucoup plus de risques qu'en 2020 mais ils peuvent aussi devenir des transmetteurs de la maladie , si contagieuse, dans toutes les classes où ils interviennent. Jusque là le gouvernement a perdu la course à la vaccination déjà vantée plusieurs fois.
La motivation de nos enfants passe par celle de nos enseignants en attente de réponses à leurs demandes répétées auxquelles l’exécutif n’a cessé de faire la sourde oreille. En raison de la crise sanitaire de Covid-19 qui perdure avec l’apparition de nouveaux variants, la protection sanitaire de nos élèves et de nos enseignants est une priorité avant même de poser la question de réouverture de nos écoles. «Cette pandémie est une crise sanitaire comme on n'en voit qu'une par siècle, et ses effets seront ressentis pour les décennies à venir», a alerté le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l'ouverture d'une réunion de l'OMS à Genève confirmant ainsi que l'épidémie sera très longue. Il est par conséquent acquis que nous devons apprendre à « vivre avec le virus » et qu’il s’agit de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. La réouverture de nos écoles est conditionnée non seulement par une stratégie de vaccination rapide pour rester efficace face aux variants mais aussi par la mise à disposition d’autotests COVID dans tous les établissements scolaires imposant un dépistage chaque semaine aux enseignants, aux employés administratifs, aux agents de service et aux élèves. La mise à disposition d’autotests COVID est un atout majeur car il demeure la seule bonne réponse à tous les réfractaires aux vaccins après la suspension du vaccin AstraZeneca représentant une commande européenne de 870 millions d’euros d’argent public. Selon un sondage, seuls 40% des Français accepteraient de se faire vacciner contre le Covid, ce qui fait de la France le pays où l'on observe le plus de défiance face à la vaccination. Les causes : la peur d'effets secondaires, le doute concernant son efficacité ou encore une opposition plus générale aux vaccins. Si le lobby pharmaceutique encourage l’exécutif a accéléré la vaccination, ce dernier ne peut contraindre 40% des Français à l’accepter en attente de traitements efficaces, ce que le Ministre de la Santé Olivier Veran n’a pas autorisé en interdisant le 27 mai 2020 l’usage de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19 utilisée pourtant dans d’autres pays ainsi que par l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille-infection dirigé par le professeur Didier Raoult qui a déjà soigné 11.071 patients traités en ambulatoire atteints du SARS-CoV-2 en date du 09 mars 2021.
Le ministre de la Santé Olivier Véran, a annoncé le 04 avril 2021 que les premiers enseignants seraient vaccinés d'ici à la fin du mois d'avril mais uniquement ceux qui travaillent en contact avec des enfants atteints de handicap. Le calendrier de la vaccination des enseignantsdemeure flou. On peut donc supposer que le reste des enseignants pourrait se faire vacciner dans un horizon encore lointain. La réouverture des établissements scolaires est pourtant prévue le 26 avril 2021. De ce fait, la mise à disposition d’autotests COVID en quantité suffisante est urgente pour la réouverture de nos écoles, nos collèges et nos lycées.
LE MONDE ETUDIANT EN PERDITION: AUGMENTATION DES SUICIDES
Le Covid-19 a percuté une jeunesse étudiante déjà fragilisée. Avant la pandémie, de nombreux étudiants présentaient déjà de grandes fragilités économiques et psychologiques. Car même si la situation « semblait s’améliorer », la crise sanitaire a « provoqué un coup d’arrêt brutal, qui aura des effets sur le long terme. Les confinements et l'isolement ont conduit certains étudiants jusqu'au suicide, une tragédie indélébile. Depuis plusieurs mois, psychiatres et psychologues à travers le monde alertent sur l’état mental des populations confrontées aux restrictions sanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Alors que le Japon a enregistré un nombre plus élevé de suicides, en France, le sentiment de solitude et de mal-être augmente. Pour le moment, impossible de savoir si la France qui possède l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe, avec 9 000 décès par an, a connu une flambée de cas durant cette crise sanitaire. Des statistiques solides ne seront pas disponibles avant plusieurs années. Cependant, plusieurs études indiquent que le sentiment de solitude et de mal-être a augmenté au sein de la population. Entre les confinements, les couvre-feux, les fermetures des bars et restaurants, des salles de spectacles… l’épidémie de Covid-19 a porté un sérieux coup à la vie sociale de millions de personnes qui peuvent souffrir plus ou moins fortement de cet isolement. Selon une étude Ipsos publiée fin janvier pour l’association Astrée, près de 18 % des personnes interrogées, soit 1 Français sur 5, affirment se sentir toujours ou souvent seules, contre 13 % en 2018. En outre, le sondage montre que 63 % des individus souffrant de solitude ont eu des pensées suicidaires.
Des signes inquiétants remontent également du terrain de la part de professionnels aguerris. Les numéros d’écoute comme SOS Amitiés sont débordés assure Françoise Facy. "Nos associations adhérentes constituent des points d’alerte et tous les numéros d’écoute nous indiquent que le nombre d’appels a explosé", explique l’ancienne présidente de l'Union nationale de prévention du suicide (UNPS). En France, selon une enquête publiée en janvier pour la Fondation FondaMental, près d’un jeune sur trois a eu des "pensées suicidaires" ces derniers mois. Sylvie Tordjman, chef du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l’adolescent de Rennes, révèle que ses services ont enregistré deux fois plus d’épisodes de "crises suicidaires" et de "troubles anxio-dépressifs" durant cet hiver par rapport à la même période de l’année dernière. La professeure en pédopsychiatre explique ce phénomène notamment par le "dérèglement des horloges biologiques" durant le confinement et le reconfinement, "terrain de vulnérabilité aux troubles anxieux et dépressifs" ou encore le "manque d’activité physique" induit par la sédentarité. Christophe Tzourio, professeur d’épidémiologie à l’université de Bordeaux et directeur du centre de santé des étudiants de l’établissement, estime que la crise a révélé les failles d’une prise en charge psychologique de la jeunesse, et a mis au jour le manque de moyens de l’université pour suivre et accompagner les jeunes vers la réussite: « Nous étions déjà dans une situation limite, et l’épidémie nous a fait basculer dans une crise bruyante. Bien sûr, tous les étudiants ne sont pas au fond du trou. Mais la proportion de ceux qui souffrent a augmenté de façon très forte avec la crise. On est maintenant à plus de 30 % d’étudiants présentant des symptômes de dépression : certains décrochent, d’autres auront des blessures psychiques qui vont durer. »
Avant le Covid-19, plusieurs études avaient déjà alerté sur la fragilité d’une proportion importante d’étudiants. Les premières années à l’université sont brutales : les plus fragiles se prennent de plein fouet tout à la fois l’autonomie à marche forcée, la nécessité pour beaucoup de travailler afin de financer leurs études, la compétition et la peur de l’échec, l’inquiétude sur un emploi futur. Les étudiants découvrent un milieu complexe dont ils ne connaissent pas les règles : certains peuvent basculer dans une vraie détresse psychique. Il s’agit le plus souvent des étudiants étrangers, des femmes, de ceux qui ont un faible niveau socio-économique. Mais ce mal-être est général, il correspond à un trouble de l’adaptation à une société dont ils ont l’impression qu’elle court à sa perte. Les jeunes sont immensément concernés par la question climatique, ce qui participe à une perte de sens et à du stress. Le système de santé universitaire pauvrement doté ne sert au mieux qu’à rafistoler ceux qui sont tombés au front. En France, pour venir en aide aux jeunes fragilisés, les pouvoirs publics ont lancé, début février, « le chèque psy » qui doit permettre à des étudiants de bénéficier de trois consultations gratuites chez un psychologue ou un psychiatre. Plusieurs plateformes d’informations ont également vu le jour permettant aux jeunes d’avoir des conseils et surtout un accès direct à des professionnels de santé compétents car les ses services de santé destinés aux étudiants sont en effet souvent démunis face à la demande de jeunes en détresse psychique. En France, on estime qu’il y a seulement 1 psychologue pour 30 000 étudiants.
Les réponses de l'exécutif à la détresse psychologique des étudiants ne règlent aucunement la question de l’augmentation des suicides en France liés à la mauvaise gestion de la crise sanitaire par l’exécutif qui a tardé à réagir comme à son habitude. L’augmentation inquiétante des suicides confirme que le mal est fait. Si la réouverture des universités permet de rétablir le lien social plus cher au monde étudiant que « le chèque psy », la protection sanitaire des étudiants et des enseignants demeure une priorité à l’instar de nos écoles, nos collèges et nos lycées. Or, la vaccination des plus jeunes promise par l’exécutif pour la deuxième moitié de 2021 laisse perplexe après un calendrier de vaccination jamais respecté comme d’autres promesses et par conséquent envisageable pour 2022, un calendrier beaucoup plus réaliste. Ceci implique la mise à disposition d’autotests COVID en quantité suffisante dans toutes les universités imposant un dépistage chaque semaine aux enseignants, aux employés administratifs, aux agents de service et aux élèves. C’est le cas notamment aux Etats-Unis où trois tests de laboratoires ont été validés au mois de février 2021 par la FDA (l'agence du médicament américaine). Les autotests sont disponibles en ligne à des prix variants, pour le moment, entre 25 et 30 dollars l'unité mais qui devraient tomber rapidement à environ 5 dollars l’autotest. Ces autotests faciles à prendre en main sont réclamés par de nombreux experts comme Michael Mina, épidémiologiste et professeur à l'université d'Harvard afin, selon lui, de "faire baisser spectaculairement le nombre de nouvelles contaminations" si "des millions d'Américains se testaient à domicile deux fois par semaine". Contrairement à nos voisins allemands, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé le 02 avril 2021 que des autotests, promis depuis un bon moment, ne seront pas disponibles dans les grandes surfaces mais uniquement en pharmacie dès le 12 avril 2021. Une commercialisation qui aura également mis son temps suite aux déclarations de Martin Blachier, épidémiologiste, dénonçant le 02 avril 2021 dans les médias que le ministre de la santé bloquait la commercialisation des autotests. Un comportement indigne d’un ministre de la santé qui ne mérite plus sa place au sein du gouvernement après le scandale des masques en mars 2020 responsable de la contamination dans les hôpitaux de personnels soignants.
L'ANGLAIS DES LA PRIMAIRE
Depuis que le rapport de la commission Thélot, un débat s'était ouvert en France sur la place de l'anglais dans l'enseignement. Faut-il apprendre l'anglais dès l'école primaire ?
L'anglais demeure la langue internationale et elle devrait occuper une autre place que les autres langues. Certes, l'anglais n'est pas la langue la plus parlée dans le monde. L'espagnol est en fait la langue la plus parlé dans le monde. Et en seconde place, on trouve le chinois. Mais l'anglais, si elle n'est qu'à la troisième place est en réalité la langue la plus répandue dans le monde. Au total, environ 1 milliard de personnes parlent anglais dans le monde. Elle est utilisée dans la plupart des pays, dans les hôtels, dans les aéroports, dans les échanges universitaires, dans les échanges commerciaux, en informatique.etc. Et puis surtout, si vous rencontrez des italiens, des hollandais et des japonais au Népal lors d'un trek, quelle langue allez-vous parlé ensemble ? L'anglais bien sûr. Le problème vient du fait qu'aujourd'hui, il n'existe pas officiellement de langue internationale. Certains ont tenté l'expérience de l'espéranto mais cette langue crée de toute pièce n'a jamais réussi à se développer. Elle est restée la langue d'un petit groupe de personnes qui rêvaient d'une langue internationale et qui refusaient l'anglais comme langue internationale. Malheureusement, si l'idée est belle, c'est un peu comme avec le communisme, il semble qu'aucune langue crée par des intellectuels ne puisse se développer, car une langue c'est autre chose qu'un ensemble de mots ou une grammaire, c'est une culture, une histoire, une certaine énergie, un certain type de mental et cela doit correspondre à une réalité. Contrairement aux défenseurs de la francophonie ou de l'espéranto, le fait que l'anglais soit la langue maternelle d'un certain nombre de pays n’est pas un véritable problème. Oui, bien sûr, les américains ou les anglais parleront forcément mieux que des personnes qui ont appris cette langue comme langue étrangère mais il me semble que ce point soit secondaire. Peut-être n'avez vous jamais pensé que les anglais qui parlent un anglais très « british » ne sont pas forcément compris par tout le monde. L'anglais international n'est en fait ni l'anglais des Etats-Unis, ni l'anglais de l'Angleterre ou celui de l'Australie. C'est un anglais de base , assez simple qui est pratique, très amical, communicatif et moderne et qui se nourrit en fait un peu de toutes les langues. Il transporte une culture internationale , une vision d'une planète où les peuples sont unis. L'anglais peut nous permettre d'amener plus de fraternité et d'amour entre les peuples. Il représente la fin des « nationalismes » et la naissance d'une humanité unie. Ensuite, c'est vrai que l'anglais est aussi un facteur de domination, la production de films est en anglais, le commerce international se fait en anglais, les échanges scientifiques sont en anglais mais je dirai que c'est en anglais d'abord parce que les Etats-Unis ont été et sont encore la puissance dominante et non l'inverse. Et c'est une puissance qui a une politique à l'échelle mondiale. Donc, quelques parts, c'est naturel que ce soit un dérivé de la langue parlée par les Etats-Unis qui soit la langue internationale. Prendre l'anglais comme langue internationale ne signifie pas enterrer notre langue maternelle. C'est juste une autre langue, qui sert au niveau international, dans nos relations avec les personne non francophones. C'est une ouverture sur le monde. Le plus important est d'unifier la planète aussi rapidement que possible. On est en train de crée l'Europe mais ses populations ne peuvent même pas se parler entre elles. La langue est un facteur très important dans la communication entre les peuples. Elle peut diviser comme elle peut unir. Le monde est vaste, on ne peut pas apprendre toutes les langues c'est absurde et c'est pourquoi, il est très important de se focaliser sur une langue internationale. La décision de ne pas imposer l'enseignement de l'anglais international dès le primaire dans l'éducation nationale est donc très regrettable. L'apprentissage de l'anglais international est devenu indispensable dans le cadre du "village planétaire" et de la globalisation des échanges.
Aujourd’hui une grande majorité de français sont incapables de communiquer en anglais lorsque c'est nécessaire. Ils ont en général tous appris l'anglais mais ils ne sont pas l'aise dans la discussion en anglais. Il y a vraiment un « symptôme » à la française. Il existe certainement de nombreuses raisons à cela. D'abord, il existe en France une espèce de peur de la perte de l'identité française. Pensez-vous que les hollandais qui parlent en général très bien l'anglais ont perdu leur identité hollandaise ? Non, au contraire, cela les lie au monde entier. Cela la rend encore plus riche. Les québécois qui aiment tant la langue française sont en général bilingues. Si certaines choses seront perdues par le fait de parler anglais, cela signifie qu'elles ne méritent pas d'être gardées. La francophonie ne doit pas être une forme déguisée de nationalisme, de fermeture sur soi. Le monde s'internationalise, c'est une évidence et tout va très vite. Le monde entier utilise l'anglais pour établir des relations avec les autres pays et cela va encore plus s'accélérer. Si la France ne change pas d'attitude, elle sera rapidement à la traîne, en retrait. La conséquence de tout cela, c'est qu'elle sera incapable de communiquer ou de participer à la mondialisation comme elle le souhaiterait. Rendre son apprentissage obligatoire très tôt aiderait la France à retrouver son influence sur la scène mondiale. Chaque personne devrait connaître deux langues, sa langue maternelle et la langue internationale , c'est-à-dire l'anglais international. Et pour être vraiment bilingue, il faut commencer à apprendre la langue au primaire. Le plus tôt est le mieux. Les recherches ont montré qu'un enfant peut apprendre dès la naissance plusieurs langues en même temps et cela sans aucune difficulté. Mais passer un certain âge, c'est beaucoup plus difficile, d'où l'importance de commencer l'apprentissage de l'anglais très tôt.
